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Ne vous arrêtez point à la vieille prison
Qui enferme mon corps, ni à mon poil grison,
À mon menton fleuri : mon corps n’est que l’écorce.
Servez-vous de l’esprit, mon esprit est ma force.
Le corps doit bientôt rendre en un tombeau poudreux
Aux premiers éléments cela qu’il a pris d’eux.
L’esprit vivra toujours, qui vous doit faire vivre,
Au moins tant que vivront les plumes et le livre.
Extrait de l’Élégie I au roi Henri III, 1584
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